J’ai lu La Jeune Fille A La Perle il y a quelques temps et j’en ai gardé un excellent souvenir. J’ai choisi de relire ce roman, malgré la taille de ma trop grande Pile A Lire, pour la simple et bonne raison que je voulais lire un roman facile. De plus, je souhaitais vraiment le chroniquer sur mon blog.

L’histoire débute en 1664, dans le quartier protestant de Delft (Hollande). Nous faisons connaissance de Griet, une jeune fille de 16 ans. Elle va être placée en tant que servante chez le fameux peintre catholique Johannes Vermeer. En effet, sa famille n’arrive plus à subvenir à ses besoins parce que le père est devenu aveugle suite à un accident de travail.

La famille Vermeer habite le coin des Papistes, quartier catholique de la ville. Elle comprend, au début du roman, le peintre, sa femme, la belle-mère (Maria Thins), 5 enfants et Tanneke (une autre servante).

Alors qu’elle est chargée de faire le ménage dans l’atelier du mystérieux Maître à la barbe de ceux qui n’ont pas le droit d’y accéder (et ils sont nombreux !), la timide Griet découvre peu à peu les secrets de la peinture.

Notre jeune narratrice est plutôt attachante. On se met aisément à sa place et on prend "plaisir" à suivre son cheminement entre les débuts où elle subit sa nouvelle situation et la suite où elle prend son parti et se rebelle. On constate que, malgré son absence d’éducation, elle est vive et possède une certaine intelligence. De plus, on s’identifie facilement à Griet car on a tous eu des amours déçues et/ou impossibles… Cependant, elle semble s’attirer elle-même les problèmes alors qu’elle pourrait les régler facilement.

Bien que Griet soit l’héroïne, le personnage central du récit, de la maison et de Delft est le destabilisant Johannes Vermeer, le peintre de La Jeune Fille A La Perle. Tout tourne autour de lui et de son art dès que la jeune fille a mis les pieds chez lui. Il conditionne la vie de la maisonnée mais n’apparaiependant, le sujet est loin d’être étouffant ! A