La jeune fille à la perle de j. vermeer
1888 mots
8 pages
Il y a quelques mois, j’ai eu le plaisir de découvrir Joyannes Vermeer, un peintre d’origine hollandaise, à travers le film « The girl with the pearl earring » (« La jeune fille à la perle ») de Peter Webber, réalisé en 2004. J’avais déjà été séduite par sa bande originale, étant passionnée de musique ; je n’ai pas regretté ma curiosité. En effet, j’ai été réellement fascinée par cette époque ; j’ai plus ou moins exploré la plupart ses œuvres (36 sur 45 au total), sa vie, où le côté mystérieux, obscur du peinture est mis en évidence. J’ai ainsi remarqué, à travers son œuvre, qu’il reprenait les mêmes couleurs, les mêmes sources delumière, presque toujours le même sujet (la femme) ; en résumé, un seul et unique style, le style caravagesque utilisant le contraste clair-obscur, exprimant avec une fidélité sans pareil, la pureté et la précision du trait. C’est donc naturellement que mon choix s’est portée sur cette œuvre, appelée aussi « Joconde du Nord », certes pas aussi célèbre que sa sœur aînée, Mona Lisa, mais toute aussi mystérieuse, inconnue. Egalement baptisée « La jeune fille au turban », cette peinture, réalisée vers 1665 (elle n’a pas été datée par le peintre) est une huile sur toile, mesurant 45 X 40 cm, exposée aujourd’hui dans un petit musée des Pays-bas, « Le Mauritshuis », à La Haye. La candeur et la fraîcheur de « La jeune fille à la perle » qui posait m’ont touchée ; le résultat, sur la toile, est stupéfiant, bouleversant de pureté, de lumière, quand on le considère, au-delà du portrait. On ne peut être qu’admiratif et en émoi de la maîtrise parfaite de l’artiste, qui transmet une émotion à travers une technique aussi délicate que celle que je vais décrire ci-après.
Pour comprendre l’œuvre toute entière de Vermeer, et tout particulièrement celle-ci, il est indispensable de revenir sur la vie du maître. C’est grâce à l’étude de sa biographie et plus particulièrement de son œuvre, comme je l’écris plus haut, qu’est née mon admiration pour