La jeune veuve

1793 mots 8 pages
Les fables sont de courts récits plaisants illustrants une morale. Jean de la Fontaine est un des fabulistes les plus connus en France. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, il publie de nombreuses fables. D'après lui, la fable est un moyen d'instruire tout en plaisant. Ses fables sont des critiques de la société de la fin du XVIIe siècle et notamment des critiques acérées envers le roi, Louis XIV, et sa cour. Souvent, les acteurs de ses fables sont des animaux, mais ils ne sont pas les seuls. Ses apologues préparent une leçon destinée au lecteur à travers une morale explicite ou implicite. Cette fable évoque une jeune veuve qui après avoir pleuré la disparition de son mari demande à son père un nouveau mari. A travers sa fable, la Fontaine critique l'inconstance du comportement féminin. Afin de comprendre ce qu'il leur reproche, nous analyserons la structure de la fable puis nous nous attacherons à comprendre a leçon enseignée par le fabuliste. Nous terminerons par étudier le caractère équivoque de la fable.

La structure de la fable, nous permet de comprendre l'évolution du raisonnement de la Fontaine. Afin d'attacher le lecteur à son récit, la Fontaine construit sa fable selon un schéma narratif simple. En effet, la fable met en valeur des grandes articulations afin de faire ressortir les principaux mouvements du récit. On distingue alors trois parties : des vers 1 à 15 : l'exposition. A l'intérieur de cette partie le texte évolue progressivement : les vers 1 et 2 « La perte d'un époux ne va point sans soupirs.
On fait beaucoup de bruit, et puis on se console. » constituent une figure de rhétorique , véritable anticipation de la fable à venir.
Les vers 3 et 4 « Sur les ailes du temps la tristesse s'envole ;
Le Temps ramène les plaisirs. » sont une allégorisation du temps.
Les vers 5 à 15 permettent à l'auteur de donner son point de vue « comme on verra par cette Fable,
Ou plutôt par la vérité » (vers 14-15) sur le sujet développé.
Ainsi les

en relation

  • La jeune veuve
    346 mots | 2 pages
  • Le cri de la mouette et le horla
    2005 mots | 9 pages
  • matin brun
    528 mots | 3 pages
  • La veuve
    546 mots | 3 pages
  • Ecrire à la manière d'un auteur.
    256 mots | 2 pages
  • Copie
    1896 mots | 8 pages
  • Commentaire de texte fin de la quete de souba
    425 mots | 2 pages
  • Bn, klmù
    734 mots | 3 pages
  • Philo
    792 mots | 4 pages
  • Epad
    764 mots | 4 pages
  • La vérité n'est-elle qu'une croyance?
    1440 mots | 6 pages
  • La jeune veuve
    555 mots | 3 pages
  • Travaille philo
    653 mots | 3 pages
  • Dissertation
    936 mots | 4 pages
  • Corpus naturalisme
    1311 mots | 6 pages