La justification de la saint barthélemy
29/11/2011
Histoire MODERNE
Le protestantisme s’est développé dans la deuxième décennie du XVIe siècle, mais ce n’est que vers 1540-1550 que les clivages se renforcent vraiment. Effectivement, la France de cette époque est marquée par les querelles de religions dirigée par des chefs de partis tels que les Guises ou Condé, louis Bourbon ou Coligny. A chaque fois, c’est-à-dire à trois reprises, en 1563, en 1568, et 1570, les catholiques l’emportaient sur les protestants. Toutefois la Saint Barthelemy est un tournant irrévocable par son origine, son déroulement et ses répercutions. En 1572, et depuis deux ans les guerres de religions ont pris fin avec la Paix de saint germain, et c’est dans un semblant de paix que la France tente d’évoluer. Il faut insister sur la notion de fausse paix, car en effet, le Pays est encore sous tension, on ne peut effacer trois guerres de religions qui ne se sont déroulé qu’en dix ans, ni ces rancœurs entre les Catholiques et les Protestants qui se divise le pays. Le Gouvernement qui a longtemps était hostile, évolue et tend à faire réunir sa population car la situation sur le territoire devient pesante. Le Gouvernement mène alors une politique plus apaisante. Afin de pallier à ces déchirements on tente divers rapprochement tel que le colloque de Poissy en 1561 ou le fait de donner quelque peu de libertés aux protestants ou encore le mariage de Henri de Navarre, protestant, avec la sœur du roi, une catholique (Marguerite de Valois), Pourtant rien de se passe comme prévu. En effet, à chaque solution découverte, les deux parties trouvent à redire, et le fossé ne fait que se creuser. Alors qu’on souhaite une paix, les deux groupes n’arrivent pas à cohabiter. Ce qui entraine quelques jours plus tard, la Saint Barthelemy, passage violent et cruel de l’histoire moderne ; Charles IX, âgé de 22 ans alors, est au pouvoir depuis douze ans, mais Catherine de Médicis sa mère tiens toujours