La la princesse de clèves
Introduction :
Le roman de Mme de Lafayette s’ouvre sur un tableau de la cour de France dans les dernières années du règne de Henri II. C’est dans un cortège d’êtres d’exception, décrits de manière superlative et abstraite, que paraît tout à coup l’héroïne, Mlle de Chartres, future princesse de Clèves. Personnage de fiction, elle est encore plus extraordinaire que les plus prestigieuses dames de la cour et sa vraisemblance se trouve garantie par le cadre historique du roman.
Cependant, si ce portrait est, comme les autres, placé sous le signe de l’excellence et de l’abstraction, il s’en distingue sur un point : la place essentielle faite à l’éducation qu’a reçu la jeune fille. C’est le passage central du texte, qui donne à cette présentation une importance décisive pour la suite.
I. L’art du portrait II. Les conseils d’une mère III. Une présentation décisive
I. L’art du portrait
C’est avec élégance que Mme de Lafayette introduit la belle héroïne de son roman. A. L’effet d’attente - Mme de Lafayette ne livre pas tout de suite nom héroïne. - apparition d’une inconnue ds la cour : Il parut alors une beauté à la cour…
- Tous les regards se portent vers cette beauté parfaite qui, surpassant toutes les autres, suscite leur admiration.
-La fin du texte renvoie au début, et l’image, un instant interrompue, de l’entrée de Mlle de Chartres dans ce lieu où les regards jouent un rôle essentiel, revient au premier plan : Lorsqu’elle arriva, le vidame alla au-devant d’elle.
B. Une beauté idéalisée
-première désignation de l’héroïne : métonymie : une beauté, reprise par une beauté parfaite et la grande beauté( Elle est l’incarnation de la beauté.
-description physique vague. Evocation seulement la blancheur de son teint, ses cheveux blonds, la régularité de ses traits. ( Donc aucun élément vraiment pittoresque dans la présentation qui est faite de l’héroïne. C’est une