La laitière et le pot au lait
La laitière et le pot au lait est une fable de La Fontaine qui peut faire bien rire en étant vu sous un angle, mais aussi réfléchir quand on approfondi la pensée du fabuliste.
I- Un Récit vivant et comique
V1 : Allitération en « t » et en « p », ce qui donne un effet de rythme et entraine le lecteur dès le départ. + « Perette » stéréotype.
V4 :« légère et court vêtue », information sur la laitière, le lecteur l’identifie. « Elle allait à grands pas » autre effet de rythme.
V6 à 11 : répétition du son « ai » (achetait-comptait-lait-laitière-faisait) toujours un effet de rythme.
Dans un premier temps, le récit est au passé : « prétendait » V3 ; « comptait » V8. Puis elle entre dans une sorte de rêve à partir du moment où elle s’imagine déjà avoir vendu son lait et fait ses comptes. On a alors du futur : « sera » V14 ; « coutera » V16. Effet comique caar elle n’a pas encore l’argent mais part dans une gradation aberrante : lait œufs poules cochon veau vache. Dans cet excès de folie, elle est tellement prise par son imagination que lorsqu’elle se figure le veau en train de sauter, elle aussi saute. Arrêt soudain du futur, brusque retour à la réalité, le lait s’est renversé et elle ne pourra rien avoir de tout ce qu’elle avait prévu. « Le lait tombe; adieu veau, vache, cochon, couvée. » V22. Gradation inverse, qui donne un effet comique.
Effet de rythme avec les vers : les vers sont de longueur moyenne au début. Pendant tout le passage où elle s’imagine avoir des animaux, les vers sont très longs et pour finir, lorsqu’elle renverse le lait, les vers sont courts.
II- L’universalité de la leçon
La morale est très explicite et peu se traduire par de nombreux dictons, tel que : « Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir attrapée ». Cette leçon peut être appliquée à tout le monde. En effet, n’importe qui peu être emporté par son imagination dans des délires, et par ce fait,