La larvothérapie
SOMMAIRE
I. Historique
1. Larvothérapie en temps de guerre 2. Larvothérapie au XXème siècle 3. Regain d’intérêt
II. La mouche – Lucilia Sericata
1. Taxonomie 2. Cycle de la mouche 3. L’asticot 4. La myiase
III. Les modes d’intervention des larves
1. Différents types de plaies 2. Différents types de détersion 3. La détersion 4. Action antibactérienne 5. La stimulation du tissu de granulation
IV. La larvothérapie aujourd’hui
1. Pourquoi Lucilia Sericata 2. Indication 3. Contre-indication 4. Effets secondaires 5. Elevage et stérilisation
V. La larvothérapie en pratique
1. Législation française et européenne 2. Les produits disponibles 3. Effectuer un traitement en France
VI. Faisabilité de la larvothérapie
1. Avantage 2. Inconvénients
I. HISTORIQUE
L’utilisation des larves était déjà mise en pratique lors des cérémonies mayas en Amérique centrale. Cela consistait à laisser des pièces de bœufs ensanglantées au soleil avant de les appliquer sur certaines tumeurs superficielles. La viande devait probablement être recouverte de larves après exposition au soleil. Certaines sociétés primitives ont constaté les effets bénéfiques et curatifs des larves de mouches sur des plaies infectées.
1. La larvothérapie en temps de guerre
Ambroise Paré est reconnu comme précurseur de la larvothérapie. Durant la bataille de Saint-Quentin en France il souligne la présence fréquente des larves sur les blessures et observe la guérison de ces blessures. Egalement, durant la guerre en Syrie, le baron Dominique Jean Larrey remarque une accélération de la cicatrisation des plaies lorsque celles-ci sont infectées par de larves, ainsi que la disparition des tissus morts. Durant la guerre de sécession Joseph Jones, médecin militaire nota les mêmes effets bénéfiques.
2. La Larvothérapie au 20ème siècle
Le père de la