La laïcité des pays communistes
a) Le communisme et l’athéisme d’état. À la suite, nous allons nous intéresser à la situation rencontrée dans les pays communistes. Mais avant cela, nous allons d'abord étudier les cas historiques. Le communisme (du latin communis) est un système économique et politique dans lequel la propriété privée n'existe pas et tous les biens produits appartiennent à la communauté, dont les membres sont égaux. Selon les théoriciens du marxisme comme Karl Marx et Friedrich Engels le communisme sera le futur système des sociétés développées, dans lequel la propriété collective va comprendre surtout les moyens de production (les ressources, les matériaux, les usines, les machines, etc.). Enfin, le système communiste n'a jamais été instauré en totalité, donc nous appelons avec ce terme le régime des pays où le pouvoir était dans les mains du parti communiste. L'internationalisme et l’athéisme sont les éléments très importants de l’idéologie communiste, car selon ses théoriciens tous les hommes sont égaux, quelle que soit leur nationalité, race ou religion et de plus, ces divisions peuvent être dangereuses et mener aux conflits. L’athéisme d’état était une doctrine en vigueur en URSS, République Populaire de Chine, Corée du Nord et Mongolie. On la comprend comme la promotion de l’athéisme par un gouvernement, souvent associée à une lutte active contre les pratiques religieuses et la religion en elle-même. Ce point de vue a donc plus en commun avec le laïcisme que la laïcité, car il avantage les athées par rapport aux par exemple chrétiens ou juifs. La promotion dans les structures des partis communistes dans les pays mentionnés demandait la démonstration ouverte de l’athéisme et de l’anticléricalisme. Néanmoins, la critique de la religion n'a jamais été officiellement déclarée par l’État, a l'exception d'un précédent : L'Albanie sous Enver Hoxha s'est déclarée un état athé en 1967 et en a resté jusqu'à l'effondrement du régime