La lettre a ménécée
I - Présentation du texte et de l’éthique Epicurienne suivie du plan de l’oeuvre :
Dans cette œuvre Epicure tente de permettre à l'homme de parvenir au bonheur, de le libérer des craintes en montrant qu’elles ne sont pas fondées, sont sans objets, ou que leurs objets ne sont pas si redoutables. Epicure entreprend ici d’inculquer a son disciple Ménécée la méthode du bonheur, il s’agit donc ici d’un traité de la méthode. Pour mettre au point cette méthode, Epicure se pose la question suivante, A quoi tient l’absence du bonheur, et que rompt l’équilibre de l’âme et empêche la sérénité ? Ainsi Epicure distingue quatre maux dont l’homme souffre et lui empêchent l’accès au bonheur, celui va alors proposer un quadruple remède. Pour ce faire Epicure prend pour acquis l'immortalité et la béatitude des dieux. Il s'érige contre les préjugés qui rendent les dieux responsables du mal qui advient aux méchants et du bien répandu sur les bons. Les dieux immortels ne sont pas à craindre, car ils se complaisent dans leur bonheur et ne cherchent pas nuisance à l'égard des humains. De notre part, ne regrettons pas de ne pas être éternels comme les dieux, mais jouissons de notre vie mortelle comme des dieux. Ce qui amène Epicure a traité la question de la mort et de la crainte que celle-ci peux générer en l’homme, en effet Epicure se défend de ce maux en expliquant que la mort n'est pas à craindre, car étant absence de sensation elle ne pourra pas nous faire mal. L’interrogation qui se pose ensuite a l’auteur est d’envisager l’accession au bonheur une fois la crainte de la mort disparu. Celui-ci concède alors à l’homme le principe du plaisir comme étant une démarche innée constituant la norme du désir dont le parfait aboutissement est le bonheur. Toutefois, vigilance et prudence sont nécessaire a une vie heureuse. Il s’agirait alors d’atteindre le bonheur en choisissant prudemment les plaisirs qui ne font pas souffrir notre corps et ne troublent pas