La liberté est t'elle un fardeau
- connotation négative du fardeau par opposition à la connotation positive de la liberté. Plus encore, la liberté c’est justement la possibilité de faire ce que je veux donc paraît être opposé au fardeau.
- la liberté implique ainsi des responsabilités – rendre des comptes de nos actes devant diverses instances : ne peut-elle pas en ce sens être un fardeau.
- il fallait ne pas oublier « peut » et « être dans l’analyse. Le « peut » peut se comprendre ainsi au sens de « est-il possible (théoriquement, logiquement, mais aussi contrairement dans les faits) que la liberté soit un fardeau ? » (possibilité de fait) mais aussi « est-il légitime de dire que la liberté est un fardeau ? » (possibilité de droit). Quant au verbe être, on peut l’entendre au sens d’être définie comme (la liberté peut-elle être définie comme un fardeau), être vécue (se manifester comme, avoir l’apparence de) et enfin être considérée comme.
- Est-il possible de définir la liberté comme un fardeau ? Est-il légitime de la considérer comme telle ? I. Liberté et absence de contrainte. A. Point de vue logique. Définition la plus simple et la plus large de la liberté : la liberté, c’est l’absence de contrainte. Par définition le fardeau est une entrave donc une contrainte – par conséquent la liberté ne peut pas être définie comme un fardeau ce serait une contradiction logique, une absurdité. B. Point de vue historique/politique. La liberté s’entend d’abord dans une dimension politique. En tant que telle, elle consiste bien à lutter contre les fardeaux, les contraintes que l’on peut subir. Elle est le contraire du fardeau et de l’oppression – comme les prouvent les