La liberté : philosophie
En cela, se pose le problème de la conscience du sujet, la conscience que j'ai de mon être tout entier et donc de mes actes.
Alors, est-il nécessaire d'avoir conscience de soi et de ses actes pour être libre ?
Cette conscience de soi implique non seulement la connaissance que nous avons de nos actes mais aussi le fait que nous assumons ces actes une fois entrepris. Par exemple si je décide de faire un jogging de 35km, en coureur amateur, je sais pertinemment que je risque d'être percluse de courbatures le jour qui suivra mon exploit. Nous avons aussi la possibilité simultanément d'être conscient de nos pensées au même moment.Cet exemple montre que dans les décisions que nous entreprenons nous sommes conscients de ce que nous faisons et nous avons la certitude que ce projet sera «sans mystère» pour nous. Ainsi nous agissons selon notre volonté, ce qui est le propre du libre arbitre. On entend par là cette capacité que nous avons d'être arbitre de nos décisions par le seul pouvoir de notre volonté. Lorsqu'il est question de choisir, la volonté peut orienter la décision sans influences extérieures. Selon Descartes «la liberté de la volonté se connaît sans preuve par la seule expérience que nous en avons».
Partons d'une définition classique de la liberté : c'est pouvoir faire ce que l'on veut. Alors répondre par l'affirmative semble une évidence. Pour faire ce que je veux il faut nécessairement que je sache ce que je fais. En effet, comment pourrait-on vouloir faire quelque chose sans savoir en quoi consiste ce quelque chose ? Mais inversement (et c'est là le côté paradoxal du sujet), le verbe falloir semble indiquer une contrainte, une obligation qui apparaît alors