La liberté
Sujet 4: Liberté est un bien grand mot. La définition la plus commune de ce mot, présente dans tous les dictionnaires, est: fait d’être physiquement et moralement libre. Mais la liberté ne se limite pas à ça, toute personne à sa propre définition de ‘liberté’. Lorsque Jean-Jacques Rousseau affirme “L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté.”, il met bien l’accent sur le pronom réfléchi. En effet, par cette citation, il soutient que chacun crée sa propre liberté en fonction de son obéissance à la loi. Dans ce sens, il paraît indispensable de définir le concept de loi. De quelle loi parle-t-il? Lorsqu’il énonce cela, cite-t-il les règles juridiques ou la morale? C’est deux formes de loi crée un paradoxe et c’est ce qu’il faudrait approfondir.
En premier lieu, le problème est de savoir dans quelle mesure justice et liberté aurait des revendications contradictoires. En droit, la liberté juridique ou civile admet le droit de faire tout ce qui n'est pas défendu par la loi. Or, lorsque l’homme se considère comme libre, sa liberté consiste à faire ce qu’il veut. Cela devient complètement antinomique car notre société a comme fondement même la vie en société ce qui va nécessairement venir à l’encontre des libertés individuelles. Dès lors, il faut fixer des règles de vie, des lois, acceptées par tous et donc limiter les libertés de chacun. La loi morale quant à elle, c’est un code de conduite que chacun s’impose, non pas par crainte de sanctions mais plus parce qu’un comportement autre serait indigne de ce qu’il est. C’est cette loi qui défini ce qui est bien ou mal. Elle est différente en fonction de chacun car tout le monde a des valeurs et des limites différentes. Les valeurs principales qui reviennent systématiquement forment les règles d’éthiques. A ce point de vue, la liberté d’une personne est aussi étendue qu’elle le décide. Par nature, la pensée répond à ces règles et se transforme en choix. C’est deux formes de