Quand nous réalisons qu'il y a tant d'enclaves qui nous tiennent , nous obligeant à limiter les moindres de nos faits et gestes , cette soif de laisser-aller dans nos pensées, et bien qu'on rêve de passer notre peu d'existence à s'amuser, à faire tout selon notre pure et simple volonté, nous sommes contraints de vouloir nous échapper . Chaque Etre de notre éspéce est envahit par cette volonté maîtresse qui nous pousse à s'oublier, s'affranchir de ces limites fixées par la société, fuyant la tyrannie auquelle l'existence peut nous mener . Personne n'aimerait se voir restreint à une seule manière d'être, personne ne voudrait vivre prisonnié entre quatre murs, personne ne voudrait être dirigé contre sa volonté, servant et soumis à une puissance supérieure à lui-même . Ce désire de faire plus que ce que l'on nous autorise, de penser différemment qu' Autrui, de porter un jugement sur le bien, le mal, le laid, le beau , de pouvoir aimer ou haïr, aller et venir, est certainement la source créatrice de notre " Moi " . Par l'envie de renouveau, on cherche à s'enfuire par delà les etreintes de la société, toujours en attente de ce monde nommé " Liberté " . Epitecte prétend que : " L'homme libre est celui qui vit comme il le veut ; qu'on ne peut ni contraindre à faire une chose, ni empêcher de faire ; à qui l'on ne peut rien imposer de force ; qui n'est jamais arrêté dans ce qu'il entreprend ; qui ne manque jamais ce qu'il désire ; qui ne tombe jamais dans ce qu'il redoute . " De ce fait, être libre serait d'agir comme bon nous semble, sans contraintes, et être indéfiniment heureux. Mais quand l'homme libre devient captif, restreint dans ses déplacements, manquant de ce qu'il aime, tombant dans " ce qu'il redoute ", ce dernier devient alors un être à la merci du malheur, ignoré de toutes formes de plaisirs, captif d'un monde où sa liberté est condamnée, pesante, toujours de plus en plus lourde, trainée à son pied comme un boulet, ou proprement dit, un " Fardeau", qui nuit