La liberté guidant le peuple
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En juillet 1830, le roi Charles X publie quatre ordonnances visant à limiter les libertés du peuple et à renforcer son pouvoir directorial (dissolution de la Chambre des Députés, modification du corps électoral,...). Aussi, les 27, 28 et 29 Juillet, la révolution éclate et le roi est chassé... Une monarchie plus libérale, la monarchie de juillet, est instaurée sous le règne de Louis-Philippe Ier. « La Liberté guidant le peuple » montre les trois jours de révolution, appelés les Trois Glorieuses. Cette œuvre est une huile sur toile d’Eugène DELACROIX réalisée en 1830 et mesure 325 cm sur 260 cm. La scène se passe à Paris car on aperçoit à l’arrière plan les tours de Notre-Dame. C’est le 28 juillet 1830, lors de la révolution des Trois Glorieuses. Au premier plan, des soldats morts gisent au sol. L’un est nu. Un autre s’est redressé et regarde une femme du peuple, coiffée d’un bonnet phrygien. Elle brandit d’une main un drapeau tricolore et de l’autre un fusil. Sa poitrine est en partie découverte. Elle occupe une place importante sur le tableau. Autour d’elle, on distingue quatre autre personnages : deux « gamins de Paris » - l’un portant un béret et brandissant des pistolets de cavalerie, l’autre avec un bonnet de police, s’agrippant au pavé - un homme vêtu d’un haut de forme, mais portant le pantalon et la ceinture des ouvriers, et un ouvrier avec un sabre à la main et une banderole sur son épaule.Les couleurs dominantes sont le bleu, le blanc et le rouge qui émergent des teintes grisés et marron. La lumière provient de l’arrière-plan et les couleurs chaudes dominent les corps des émeutiers.
Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix naît en 1798 à Charenton Saint-Maurice, tout près de Paris.
Le père d'Eugène Delacroix meurt en 1806. Le petit garçon et sa mère s’installent alors à Paris. Eugène y fréquente le Lycée Impérial où son talent pour le dessin s'exprime au grand jour. Son oncle, le peintre H.F. Reisener,