la liberté mais ce n'est pas de moi
Commentaire de la Quatrième des Méditations métaphysiques de Descartes
Pascal Dupond
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Rappel du contexte :
La seconde Méditation établit la première vérité fondatrice de l’édifice du savoir : je sais que je suis et quel je suis ainsi précisément pris ; c’est
« peu », mais ce « peu », je le sais, du moins, véritablement
Dans la 3e Méditation, le sujet méditant tire de cette première vérité une règle générale, énonçant ce qui est nécessaire pour qu’il soit certain de la vérité de quelque chose : une claire et distincte perception de ce qu’il connaît
[« tout ce que j’aperçois très clairement et très distinctement est vrai »].
Mais est-ce vraiment suffisant ? les deux premiers principes : la connaissance de mon existence et du critère du vrai sont suspendus à un point d’interrogation concernant Dieu ; il va s’agir de savoir s’il y a un Dieu et s’il est vérace ou trompeur. C’est à cette condition que la règle générale tirée du cogito pourra valoir inconditionnellement.
Le 3e Méditation donne une preuve de l’existence de Dieu et ainsi valide le principe qui fournit le critère du vrai
La 4e Méditation va continuer la préparation de la vera scientia : elle va nous montrer quelle est la cause de l’erreur et quel est le remède à lui opposer. Dieu est infini et parfait, il est la cause de tout ce qu’il y a de positif dans nos représentations, donc je suis sûr de ne pas me tromper quand je limite mon jugement à ce que je conçois clairement et distinctement [voir
DM : « nos idées ou notions, étant des choses réelles, et qui viennent de
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