La liberté
Dans la Grèce antique, être libre signifiait ne pas être asservis, autrement dit ne pas être esclave ou prisonnier. Dans le sens moderne, être libre signifie pouvoir faire ce que l’on veut. Mais, même étant privé de liberté, n’est-il pas possible d’être libre ? Ou, tout du moins, de le devenir ? Cela dépend en partie de nous, et, bien entendu, des différents types de liberté. Nous sommes libres, mais la société, par exemple, nous impose des contraintes, et des devoirs à remplir. Nous ne sommes plus vraiment libres à proprement parler, et pourtant. Rien ne nous oblige à remplir ces devoirs, selon notre propre volonté. L’attrait du plaisir, la répulsion des sensations désagréables. Dans quelle circonstance peut-on parler de liberté ? Comment se caractérise-t-elle ? Peut-on réellement affirmer que tout à chacun est réellement libre ? Mais qu’est-ce que la liberté dans ce cas ?
La liberté peut se caractériser par le fait que nous pouvons agir et penser en connaissance de cause. Comment peut-on vérifier, ou simplement espérer savoir, si notre connaissance est objective ? La liberté comprend également le fait d’être libre de pouvoir faire ou apprendre ce que l’on sait. Seulement, si ce que nous savons est faux, comment être sûr d’être réellement libre ? La liberté de presse, par exemple, possède le droit d’inculquer des nouvelles falsifiées. Dans les écoles également, tout ce qui est appris aux élèves n’est pas forcément juste, ou conforme aux programmes. Comment une telle liberté est-elle possible ? Apprendre un mensonge n’est pas condamnable, mais alors, nous sommes forcément assujettis à ce que nous savons. Sommes-nous libres si ce savoir est incorrect ? L’impossibilité de pouvoir choisir librement, au sens propre du terme, laissant le hasard décider de notre sort. Victime de notre non-savoir, et l’obligation de subir la conséquence de nos actes, et de nos choix. Par ailleurs, ne sommes-nous pas asservis par le savoir de nos