La SujetsEtre libre, est-ce faire ce qui nous plaît ?Etre libre, est-ce pouvoir choisir ?La liberté réside-t-elle dans la spontanéité ?Suis-je d’autant plus libre que je suis indifférent au jugement d’autrui ?Définitions, conceptsLa liberté s’oppose d’abord à tout ce qui est de l’ordre de la contrainte. Champ conceptuel : être libre c’est ne pas être contraint à, ne pas être forcé de, ne pas dépendre de quelque chose d’extérieur. Cf. rapports maître/ esclave (à l’origine, être libre, c’est ne pas être l’esclave de).Conséquence concernant la définition de la liberté : la liberté est le pouvoir d’agir indépendamment de toute contrainte. Etre libre c’est faire ce que je veux, c’est faire ce que je décide seul, etc.Par suite, être libre c’est avoir le pouvoir de décider ou de choisir sans que personne ni rien ne me pousse à le faire (liberté de l’esprit, plus que liberté du corps). C’est ce qu’on entend communément par libre-arbitre. Se dit, plus que de l’esprit, de la volonté (faculté de l’esprit). La volonté est dite libre quand rien ne la pousse à vouloir ceci plutôt que cela.La liberté s’oppose, non seulement à la contrainte, mais encore, à la nécessité (définition : ne pas pouvoir être autrement), et plus précisément, à la nécessité naturelle (définition : lois de la nature, réseau ou enchaînement de causes et d’effets), donc, à la nature. En effet, ce qui est nécessaire en ce sens, comme par exemple, manger pour survivre, je ne le décide pas, cela m’est imposé de l’extérieur. La liberté se pense donc comme dégagement de la nécessité naturelle, comme arrachement au règne des lois naturelles. Ici, on peut dire que le summum de la liberté, c’est donc de pouvoir faire ce qui n’est nullement nécessaire (boire du vin et non pas de l’eau, porter de beaux vêtements,… mais aussi, lire, cultiver son esprit).Problèmes philosophiques1) Quel contenu donner à la contrainte ? La nécessité naturelle ? Les autres ? Les lois ? La présence des autres, et les lois, sont en