La liberté

910 mots 4 pages
Philosophie

Nous sommes en présence d'une alternative soit on ne naît pas libre, c'est la doctrine du fatalisme, du destin, tout est prédéterminé, écrit d'avance, soit on naît libre et notre liberté se réalise d'elle même au fil de notre existence, ou on a à devenir libre c'est-à-dire à conquérir nôtre liberté.
Mais dans ce cas comment devenir libre, si cette qualité ne préexiste pas chez l'homme, même si de par les obstacles que nous rencontrons dans l'existence, nous avons toujours à nous faire libre c'est-à-dire agir afin que la liberté comme qualité motive ne reste pas à l'état de simple possibilité mais soit effective ?
Dans un premier temps nous verrons que l'on ne naît pas libre et que par conséquent on ne saurait le devenir, puis que si l'homme naît libre il a à conquérir sa liberté et dans un dernier temps que si l'on naît libre nous n'avons pas à le devenir.

Nous naissons dans un société c'est-à-dire « dans des règles » par conséquent nous ne naissons pas libre, ainsi on ne serait le devenir. C'est l'idée de fatalisme (fatum : le destin) c'est l'idée selon laquelle le monde dans son ensemble et l'être humain en particulier, suivent une marche inéluctable, ici dès la naissance. Aujourd'hui l'idée de destin est toujours présente ce dont témoigne la voyance, la croyance, ou l'astrologie.
Se croire libre dans une société serait une illusion, en effet dès la naissance nous sommes confrontés à des règles, des lois, des devoirs, des interdictions.. Si tout est ainsi prédéterminé on peut donc ce demander comment nous pourrions échapper à cette société endoctrinée par le fatalisme. Tout comme le disait Freud c'est la société qui fait l'être humain, en inventant la psychanalyse Freud (20°siècle) a montré à quel point nous étions déterminés dans notre personnalité par notre passé en particulier par notre enfance donc si depuis l'enfance, la naissance nous ne sommes pas libre il est impossible de le devenir.
On peut aussi lier le principe de liberté au

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