La Lison
Dans cet extrait tiré du chapitre 10 de la Bête Humaine, roman naturaliste écrit en 1890 par Emile Zola, le narrateur décrit « la mort » de la Lison, une locomotive. Cette dernière étant tant aimée par Jacques Lantier puisqu’il a pour elle des sentiments tel un homme envers une femme. Dans les lignes précédentes l’accident, Flore, amoureuse de Lantier qui l’a rejette pour Séverine, veut se venger de celle-ci se trouvant à bord de la Lison. Elle veut faire dérailler le train et y parviens en plaçant une charrette chargé de deux grosses pierres sur les rails. Elle se donnera la mort en constatant que Séverine à échapper à l’accident. Le déraillement de la Lison vient de se produire. Dans un premier temps nous verrons que pour Jacques la Lison n’est pas une simple locomotive et dans un deuxième temps nous nous intéresserons à la violence de l’accident
Jacques souffre beaucoup de cet accident car sa locomotive lui permettait d’échapper à sa folie et ses pulsions meurtirères avec les femmes. Il s’identifie à elle « ce broiement qu’il avait sentie à la fois en elle et en lui » comme si La Lison faisait partie de lui. Il l’a préférait des femmes. La douleur de Jacques se ressent grâce au au champ lexical de la tristesse « pleurs », « gros chagrin », et au registre pathétique qui cherche à émouvoir le lecteur malgrés la simple « mort » d’une locomotive. Cet effet est accentué par le fait que le texte se termine par le mit « douleur »
La violence de cet accident est aussi montrée par le vocabulaire expressif. « entrailles crevées », « tronc fendu », « membres épars », « organes meurtris » qui appartiennent au champ lexical de la cruauté. Les oxymores «colosse broyé » et « géante éventré » nous montre que malgrés la force et la résistance de la machine l’accident était bien trop cruel pour qu’elle y survive.
L’extrait nous fait aussi part de la dégradation de la Lison avec le temps Sa vulnérabilité est traduit par les expressions «