La littérature du moyen age
1. Politique/démographique
( Invasions (des barbares), guerres, épidémies, famines
Les deux éléments les plus importants pour la littérature : - Les croisades (XIe-XIIIe) = libérer la terre des Musulmans (Godefroy de Bouillon, duc de Basse-Lorraine) : mêler le religieux et l’aventure lointaine, la pitié et la gloire, le pèlerinage et l’appât (bekoring) du butin (oorlogsbuit) - La féodalité = l’hommage (rituel duquel un « vassal » jure fidélité à un « suzerain » et le premier aide le deuxième en le donner conseil) et le fief (le seigneur protège son vassal et lui accorde une terre, le fief). Les seigneurs sont eux-mêmes vassal d’un plus puissant seigneur. Le roi de France est au sommet de cette hiérarchie. La littérature se fait l’écho de cette structure : la croyance religieuse et la fidélité jurée = idéal de foi
2. Les premiers textes
La culture du Moyen Âge = religieuse ( Monopole de savoir par l’Église explique la forte survivance de la langue latine A partir du IXe siècle : premières œuvres en langue vulgaire = oralement sous forme de contes ou de chansons. Les premiers textes en langue romane (ancien français) sont des documents juridiques/vies de saints (Serments de Strasbourg, Séquence de sainte Eulalie, Sermon sur Jonas, la Vie de saint Alexis)
3. Les grands genres littéraires
Documents écrits = réservés à une petite élite (aristocratie) qui sait lire = évolution rapide + propriété littéraire n’existe pas : dès qu’un œuvre a quelque succès, elle peut être imitée, plagiée ou inspirer toutes sortes d’adaptations (Tristan et Iseut par Béroul). L’œuvre est anonyme. Trois grandes tendances - La chanson de geste (exploits guerriers du chevalier soumis à un code d’honneur, chanson = texte avec le but d’être chanter, plus facile pour la mémoire) - La littérature courtoise (chevalier qui essaie, par sa perfection morale, de mériter l’amour de sa dame) - La littérature