La litterature au services des idees
Objet d'étude : L'argumentation : Convaincre, persuader, délibérer
Perspectives d'étude : Argumentation directe et indirecte à travers l'étude de différentes formes littéraires. La littérature comme moyen de dénonciation.
Problématique de la séquence : Nous verrons que la littérature a souvent été au service des idées et qu’elle est souvent apparue comme le lieu de la dénonciation de l’injustice et de l’oppression.
Lectures analytiques : La Fontaine, Fables, " Les animaux malades de la peste "; VII, 1 La Fontaine, Fables, " Les obséques de la lionne ", VIII, 14 Diderot, Supplément au voyage de Bougainville, " Les adieux du vieillard " ( "C’est vieillard qui parle... vertus chimériques" )
Lecture cursive : Diderot, Supplément au voyage de Bougainville
LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE (1678)
I – La dénonciation du pouvoir politique.
1/ La Fontaine, " Les animaux malades de la peste ".
Dans cette fable, la peste s’est abattue dans le monde des animaux. Elle déclenche la terreur et il faut trouver une solution pour l’enrailler. Le roi lion prend donc la parole, il rappel que la peste à la colère de dieu. Et que décide que celui qui a le plus gros pêché doit être sacrifié. Tout les animaux se confessent les uns après les autres. Le lion commence et avoue qu’il a dévoré des moutons et tuée le berger. Il est défendue par le renard qui le flatte. Toute les puissances défilent sans être inquiété. Arrive alors l’âne qui représente le peuple, il avoue qu’il a mangé de l’herbe, c’est lui qu’on l’on décide de sacrifié. Cet fable montre donc une justice injuste, inéquitable. Une justice qui condamne sans pitié.
LA N°1
I/ La description de la peste ( V1 à 14 )
1/ Une description de l’horreur.
À l’époque, la Peste représente l’horreur absolue : v1/2 « Un mal qui répand la terreur/Mal que le ciel en sa fureur » : idée d’intervention divine. La maladie est présentée par La Fontaine comme un guerrier