Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera(la lettre), apparaît au début du XIIe siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d'atteindre aux XVII-XVIIIe siècles son sens principal d'aujourd'hui : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique ou activité participant à leur élaboration. Les écrivains étant des hommes appartenant à leurs époque, nous pouvons venir à nous demander si cet ensemble est un bon moyens pour défendre ses idées ? Pour répondre à cette question à l’aide du corpus étudié en classe, nous allons voir dans une première partie pourquoi la littérature semble être un bon moyens d’exposer ses idées, de les défendre. Pour finir, dans une seconde partie nous allons étudier comment les écrivains de divers genres peuvent arrivés à nous faire part de leurs idées à travers leurs œuvres.

Les écrivains sont des hommes qui appartiennent à leur époque, qui détiennent une réelle place dans la société. En effet ils participent aux affaires marquantes de leurs temps d’une façon propre à chacun. Certains se font une mission de parler des autres. C’est le cas de Voltaire lors de l’affaire Calas où l’auteur fait preuve d’un réel engagement. Ces témoins mettent leur art au service d’une cause politique, économique ou de simples courants de pensés, c’est ce que nous appelons la « littérature engagée » qui s’est surtout développée au XXe siècle. Etant témoins et apte à s’exprimer, l’auteur va sensibiliser le lecteur à une ou des idées précises. L’écrivain en ayant la possibilité de ne pas donner son vrai non lors de la publication d’une de ses œuvres, à le pouvoir de s’exprimer totalement en évitant tout ennuis. C’est le cas une nouvelle fois de Voltaire lorsqu’il écrit Candide sous le pseudonyme de Docteur Ralph. Plus tard au XVIIIe siècle, les procédés d’authentification des œuvres écrites sous un pseudonyme sont des