la littératture maghrébine
Déjà avec Rousseau et Diderot, l’on a ce que l’on appelle le « préromantisme ». Ce n’est ni une école ni un mouvement, mais désigne la transition entre les Lumières et le Romantisme, entre le rationalisme philosophique et l’irrationalité affective. Cela s’illustre avec les Confessions, la Nouvelle Héloïse, ainsi que les Rêveries du promeneur solitaire chez Rousseau, et avec la Religieuse, le Neveu de Rameau, ou encore Jacques le Fataliste du côté de Diderot.
Le terme « romantique » prit son sens moderne en Allemagne, avec les écrivains du Sturm und Drang (« orage et passion »). C’est tardivement que le substantif « romantisme » fut utilisé par les « passeurs », dont Madame de Staël (Stendhal parlera lui de « romanticisme »).
Vision du monde : « sentiment d’échec, d’impuissance à imposer des valeurs authentiques dans une société dominée par l’argent. » Mouvement gagné par le « mal du siècle » → désillusion face au monde.
Qu’est-ce que le réalisme ?
Stendhal est le premier écrivain français à avoir lié le roman et l’histoire contemporaine. Il met en effet en scène des personnages ébranlés par les forces de la société. Mais peut-être plus que la réalité, c’est la vérité des sentiments qui intéresse Stendhal. Il refuse l’idéalisme mais conserve un certain héroïsme : il n’est pas attiré par la description du banal, par l’écriture du quotidien. Balzac, lui, est considéré comme le précurseur du réalisme, à travers les quatre-vingt-onze romans de sa Comédie humaine, dans laquelle il entend mettre en évidence les mutations sociales. Mais la vision balzacienne montre que l’écriture réaliste doit dépasser la simple « copie du réel » : il y substitue une transfiguration et une symbolisation de la matière.
Nouvelles préoccupations : rejeter toutes les formes d’idéalisation de la société, exprimer le plus fidèlement possible la réalité.
Vision du monde :