La littérature fantastique remet en question notre approche scientifique
Nous avons tendance à croire aux réalités scientifiques, la littérature fantastique remet en question cette vision des choses. L’action se déroule, d’abord dans un univers semblable au nôtre ; tout est normal (Ex : Dans le veston ensorcelé, le héros rencontre un personnage et celui-ci lui donne un veston. Jusqu’à maintenant, tout est normal. Mais après ces premiers pas, un évènement étrange glisse dans le quotidien et il bascule dans le désordre et l’inexplicable. C’est à ce moment là que le fantastique remet en question notre approche scientifique. L’évènement est inexplicable. Le récit fantastique fait peur, il bouscule notre vision du monde basé sur des certitudes scientifiques. Nous (le héros) ne savons pas expliquer cet évènement scientifiquement, or nous avons toujours tendance à croire aux faits logiques et compréhensibles. L’évènement étrange entre en contradiction avec les lois de la nature. C’est la TRANSGRESSION. A la fin du récit, il y a souvent une trace démontrant que le héros n’a pas été victime d’une imagination.
La narration en « je » fréquente dans le récit fantastique, favorise le transfert des angoisses en instaurent une relation intime entre le lecteur et le narrateur (qui est donc le héros du récit).
Le fait de ne pas pouvoir expliquer cet évènement étrange fait naître des angoisses et cela change notre vision et notre imagination du monde.
La littérature fantastique pousse également le lecteur à l’introspectif comme l’évènement étrange est inexplicable par les réalités rationnelles (en d’autre terme : la sciences), nous pensons à d’autres choses que les réalités scientifiques. Nous imaginons un autre monde. Ce facteur bouscule même notre imagination.
Comme exemple j’ai choisi le récit de Dracula :
Il y a 2 mondes opposés dans le récit. La Transylvanie (Europe de l’est) qui est un monde d’exotisme et d’étrange, qui est opposé à celui de Londres,