La littérature peut instruire et divertir.
« Un livre n'est excusable qu'autant qu'il apprend quelque chose ». D’après Voltaire, la littérature, le livre doit être porteur d’un précepte, doit enseigner « quelque chose » au lecteur.
I- Le conte philosophique: des histoires très plaisantes «Plaire» A- des histoires simples
• Candide: les personnages sont tous bons ou mauvais. Jeux de mots sur les nom (Candide est naïf, M. Vanderdendur, le méchant hollandais qui exploite le «nègre»…), facéties: les quartiers de noblesse…
Voltaire décrit le parcours d’un jeune homme naïf qui parcourt le monde, accompagné de Pangloss son mentor, un philosophe pour qui «tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes». Dans Candide, nous sommes dans l’univers du conte, de l’histoire plaisante où le héros se fait fesser en cadence et où ceux qui meurent peuvent revenir.
• Pour les contes de Perrault, ils sont surtout lus par les enfants (Le Petit poucet, La Belle au bois dormant…).
B- Le dépaysement, l’amusement
• Zadig de Voltaire: histoire orientale, dépaysement du lecteur. Voltaire situe l’action dans l’Orient lointain, à une époque imaginaire et antique. Exotisme qui rappelle les Mille et une nuits. «Du temps du roi Moabdard…» Structure traditionnelle du conte de Zadig :
a) situation initiale incertaine, déséquilibre.
b) péripéties, épreuves : incompréhension, condamnation, danger de mort.
c) situation finale : nouvel équilibre plus favorable à partir de l’expérience acquise.
=> Le conte reste ouvert sur une nouvelle aventure.
• Candide se promène à travers le monde, découvre un pays utopique, celui de l’Eldorado… C- Des indices Les contes sont parsemés d’indices qui interpellent le lecteur et lui rappellent qu’aussi loin que se déroule