La littérature est composée du récit, du théâtre, de la poésie ainsi que de la littérature d'idées.
Lorsque Victor Hugo présente à sa fille « les châtiments », il lui explique : « Mon livre avance […] je crois que ce sera une bonne revanche de l'intelligence contre la force brutale. Encrier contre canon. [...] »
Cependant, est-ce que la littérature a toujours le but que Victor Hugo revendique?
Si la littérature a permis de jouer un rôle notable dans certaines situations, toutes les œuvres n'ont pourtant pas cette capacité. Son objectif premier reste alors d'éveiller les consciences.

La littérature présente de nombreuses œuvres qui sont efficaces pour lutter contre un canon.
Intéressons-nous tout d'abord à sa dénonciation de la barbarie puis à sa forme de contrepouvoir. Enfin, nous verrons que pour certains, c'est même le devoir et la fonction de la littérature.
Nous pouvons déclarer que la littérature a toujours pu révéler des actes d'une incroyable cruauté ainsi que témoigner de la misère. Tout romancier, poète ou philosophe a la possibilité de dénoncer tout comportement intolérable dans ses textes. En effet, Jonathan Swift dans Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres d'être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public va témoigner de la misère en Irlande. C'est à l'aide du registre ironique qu'il va exposer cette pauvreté, avec un décalage entre la gravité du sujet et sa proposition totalement absurde d'anthropophagie. Pour lui, les enfants sont « une très grande charge supplémentaire » par conséquent ils ont pour devoir de participer à la richesse commune. Il explique donc que les enfants étant « nutritifs et sains » ils feraient « un met délicieux ». De part son idée totalement absurde, il permet au lecteur de s'interroger sur sa vision de la pauvreté, ce qui montre l'efficacité de sa dénonciation. La littérature a donc été une arme efficace pour lutter contre la misère.
De plus, lors de