La loi des xii tables
Sommaire
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1 Historique
2 Le contenu législatif
2.1 L'inspiration grecque
2.2 Le droit privé
2.3 La limitation de l'imperium consulaire
3 La portée de la loi
4 Notes
5 Voir aussi
5.1 Liens connexes
5.2 Liens externes
Historique [modifier]
Au début du Ve siècle av. J.-C., les lois de Rome étaient orales, et leur application à l’appréciation des consuls. En 462 av. J.-C., pour mettre fin à ce qu’il considérait comme un arbitraire dont pâtissait la plèbe, le tribun Gaius Terentilius Harsa émit un projet de loi (Lex Terentilia), pour créer une commission de cinq membres qui définirait par écrit les pouvoirs consulaires, et empêcherait tout excès. Les patriciens s’opposèrent immédiatement à ce projet, repris année après année par les tribuns de la plèbe[1]. Après un long conflit politique de neuf ans, trois représentants partirent à Athènes en 453 av. J.-C. transcrire les lois de Solon[2].
A leur retour d'Athènes et des villes grecques d'Italie du sud[3], une commission extraordinaire, les Décemvirs, Decemviri, fut établie pour rédiger des lois écrites. Nommés pour un an, ils furent munis de l'imperium consulaire[4].
Les tables furent rédigées en deux fois, dix en 451 av. J.-C., et deux en 450 av. J.-C. et publiées la seconde année sur le Forum romanum sur douze tables en bronze [5]. La seconde commission de Décemvirs tenta se de maintenir son pouvoir absolu, mais devant la sécession de la plèbe, retirée sur le Mont Sacré, ils durent démissionner[6].
Le contenu législatif [modifier]
Ni le texte complet, ni les six livres de commentaires faits par le juriste Gaius ne nous sont parvenus. On ne les connaît que par des citations faites par des auteurs latins, qui ont néanmoins permis une reconstitution dont l’authenticité n’est aujourd’hui plus guère contestée[7]
L'inspiration grecque [modifier]
Elle