la Loreley
Introduction :
Je vais vous présentez un poème d’Apollinaire s’intitulant La Loreley extrait de son recueil Alcool publié en 1913. En 1901, Apollinaire est précepteur en Allemagne. A cette époque il est fasciné par les légendes et sa rencontre avec la terre allemande lui permet « d’enraciner » ces légendes. L’une de ces légendes intéresse particulièrement le poète, La LORELEY. Son poème est en fait l’adaptation d’un poème de Clemens Brentano (1778-1842) « die Lorelei ». Il raconte l’histoire d’une sorcière qui est traduite devant un tribunal par un évêque. Il l’a condamné à vivre dans un couvent dans lequel doivent la mener 3 chevaliers. Elle veut une dernière fois voir le Rhin couler et tombe dedans puis les chevaliers aussi tombent dedans et meurent. La Lorelei symbolise la femme qui vampirise les hommes et Apollinaire en est resté fidèle tant dans sa forme que dans son contenu. En quoi ce poème est-il lyrique ? Afin de répondre à cette question je verrai dans un premier temps de la légende rhénane puis de la séduction.
Comment Apollinaire renouvelle-t-il un thème légendaire ?
I) La légende Rhénane
A) Un poème à la manière d’un lied
Définir un lied
Par sa longeur 19 paragraphes qui se rapproche de Brentano
Certains éléments dans le texte fonctionnent comme des refrains, on note ainsi :
Une reprise de phrase : v14-16 « faites-moi donc mourir »7
Des reprises anaphoriques : v17-19-20 : « Mon cœur »
Des répétions en fin de vers : v17-18 : « que je meure »
Des répétitions au début de chaque hémistiche : « va » V23
Des répétitions d’un même mot : « jetez, jetez » V10 ; V32 : » LORELEY, LORELEY »
La longueur des vers est variable 12-14 c’est presque de la prose et renforce la simplicité du texte
B) Les éléments de la culture allemande
Par des lieux : v1 « Bacharach » le lieu ou était attaché la Lorelei
« Rhin » V33 ; « mon beau château » V28
Les personnages font aussi référence à la culture germanique : » trois chevaliers » «