La lumiere
Les Francs-Maçons se réclament être les « fils de la Lumière », on aurait même une certaine tendance à s’en gargariser. Aussi, m’a-t’il semblé intéressant de réfléchir à ce qu’induit cette référence qui implique au premier chef le mouvement philosophique dit des « Lumières » qui sous-entend, bien sûr, un rayonnement certain.
Rappelons que ce mouvement philosophique a eu lieu dans toute l’Europe, à la sortie de la Révolution Anglaise, en même temps que la naissance de la Franc-Maçonnerie et qu’il dura jusqu’au début du XIXème siècle.
Passionné d’Histoire, je me permets donc de faire un bref rappel historique sur qui étaient les hommes qui composaient les « Lumières » en France, ce qu’ils furent et les idées qu’ils véhiculaient.
1) Qui furent les principaux hommes qui composèrent ce mouvement ?
Voltaire fut le chef de file et symbole des « Lumières » qui fréquentait les Grands et courtisait les monarques, sans dissimuler son dédain pour le peuple. Il aimait le luxe et les plaisirs de la table. Il acquit une fortune considérable dans des opérations spéculatives ce qui lui permit de s'installer en 1759 au château de Ferney entouré d'une cour de beaux esprits.
Montesquieu, se maria à 26 ans avec une femme issue d’une riche famille de noblesse récente qui lui apporta une dot importante. À la mort de son oncle, il hérita d'une fortune et de la baronnie de Montesquieu. Délaissant sa charge, il s'intéressa au monde et au plaisir. « De l’Esprit des lois », acquit rapidement une influence majeure en établissant les principes fondamentaux des sciences économiques et sociales et concentre toute la substance de la pensée libérale.
Chez Diderot, fils de bonne Bourgeoisie, ses idées s'effacent devant la méthode. Il est moins question d'imposer ses vues que d'inciter à la réflexion personnelle sur base d’arguments. Les idées de Diderot ont évolué avec son âge. Plutôt que philosophe, Diderot était