La marche à l'amour
Ce que je mets par écris actuellement est une partie de ma vie alors pour moi il s’agit de vraisemblance et surtout soyez assuré que je n’implore pas la créance, mais par conte je ne suis pas fou, j’ai vu ce que j’ai vu. Puisque cette histoire mérite de faire partie de souvenirs qu’il soit bon ou mauvais, je ne l’emporterai pas dans ma tombe. Ce que j’ai vu! Amour, anormalité et perversité. Dans leurs conséquences, ces événements m’ont terrifié, m’ont torturé et anéanti.
Arthur est mon voisin. Il est bon garçon, un peu bizarre parce qu’il est autiste léger de naissance. Vivianne sa mère, ne comprend pas pourquoi, mais accepte très bien sa différence. Il parle souvent seul, mais à voix basse, sans être trop remarqué. Il croit ne jamais être seul, il me l’a souvent dit. Vivianne, la mère d’Arthur est vraiment exceptionnelle. Elle est toujours là pour lui, c’est l’enfant-roi typique. Arthur n’est pas vraiment conscient de ce que Vivianne fait pour lui et pourtant croyez-moi, elle est prête à tout pour le gardé près d’elle.
Vous avez deviné qu’Arthur est dans une classe spéciale à l’école. Ça, c’est à cause de ses affirmations fréquentes en plus de son anormalité. Arthur se répète et parfois tombe comme dans un autre monde complètement baroque. Ce vendredi matin de 1995, nous sommes le 7 avril. Je me rappel bien c’est ma fête ce jour-là et je viens d’avoir 12 ans. Je passe comme tous les matins prendre au passage mon ami fidèle Arthur pour l’accompagner à l’école. Ce matin-là j’ai eu la foudre de ma vie. Vivianne m’a fait un effet du tonnerre. J’ai senti mon ventre s’ouvrir. Je venais d’atteindre un autre niveau dans l’affection que je portais à Vivianne.
D’une allure ténébreuse, le visage pâle, les yeux noirs ainsi que sa longue chevelure noire. Elle était habillée de noire de la tête aux pieds, directement sortie des trépas. Moi qui avais et a toujours eu une fascination pour les crânes sous toutes ses formes, lampe, tasse… Vivianne a tout ça