La meïose
La méiose est un processus de division cellulaire aboutissant à la production de cellules haploïdes. La fécondation est l’aboutissement de la rencontre de deux cellules haploïdes, c’est-à-dire leur fusion.
L’alternance de la méiose et de la fécondation dans un cycle de vie permet le maintien du caryotype de l’espèce au cours des générations successives.
I – Cycle de vie des individus et stabilité du lot chromosomique
Les cycles de vie des organismes à reproduction sexuée sont marqués par un évènement fondamental : la fécondation, à l’origine de la cellule-œuf, point de départ du nouvel organisme. La cellule-œuf et toutes les cellules qui en descendent par divisions cellulaires « mitotiques » ont le même génome. Ce sont aussi des cellules diploïdes, cellules dans lesquelles les chromosomes sont présents par paires de chromosomes homologues (cellules à 2 n chromosomes). Ainsi, dans l’espèce humaine, les cellules diploïdes contiennent 2 n = 46 chromosomes, répartis en 44 chromosomes homologues et deux chromosomes sexuels, XX ou XY (formule chromosomique [44,XX] ou [44,XY]).
La cellule-œuf résulte de la fusion de deux cellules, les gamètes. Ces deux cellules reproductrices contiennent un seul chromosome de chaque paire d’homologues, c’est-à-dire un exemplaire de chacun des chromosomes caractéristiques de l’espèce. Les gamètes sont donc des cellules haploïdes (ils contiennent n chromosomes). Chez l’Homme, les gamètes ont donc pour formule chromosomique (22,X) ou (22,Y).
Un cycle de vie d’un organisme à reproduction sexuée est marqué par l’alternance d’une phase haploïde et d’une phase diploïde. Il existe donc, au cours du cycle de vie de ces organismes, un processus « compensateur » de la fécondation, producteur de cellules haploïdes.
Chez les Mammifères, le cycle est caractérisé par une phase diploïde dominante. Toutes les cellules sont diploïdes, exceptées les cellules sexuelles ou gamètes, haploïdes.
Chez