Depuis les années 1995, le commerce dit organisé n’a cessé de progressé. En 10 ans, le nombre de franchises est passé de 553 à 1369 (1999 à 2009). Aujourd’hui, la franchise est majoritaire parmi les réseaux commerciaux pourtant il existe différentes options d’associations ayant chacune des formes d’intégration variable. La difficulté réside dans le choix d’une forme statutaire permettant de réaliser les meilleures performances. On en vient à ce posé la question suivante, La mixité statutaire permet elle un meilleur management des réseaux de franchises ? Nous analyserons dans un premier temps les théories caractérisant plus particulièrement les franchises et les succursales et en deuxième partie nous étudierons en quoi rallier un réseau mixte, le succursalisme et la franchise, permet de contourner les inconvénients de ces deux formes pour constituer un atout majeur.

Il n’existe pas de définition de la franchise, on peu cependant la définir de la manière suivante : « La franchise est une forme de coopération interentreprises fondée sur l’échange avec un transfert de ressources (enseigne, marques, produits, exclusivité...), de compétences (le savoir-faire commercial du franchiseur) et de services (assistance continue) contre une prestation (gestion du commerce de détail, redevance annuelle). »
La première théorie avancée par Oxenfeldt, Kelly (1968) et Thomson (1969) expliquent que le choix d’un statut de franchise est intéressant pour faire face à deux types de contraintes : les contraintes de ressources financières et les contraintes de ressource managériale. En effets, les auteurs expliquent que la franchise permet de contourner et dépasser le manque de ressources financières que peut rencontrer un nouveau chef d’entreprise pour développer plusieurs points de vente et une image de marque globale. De plus, la franchise permet de contourner le manque de capacités cognitives du manager, de compétences globales nécessaires à l’activité. La franchise permet donc