Biographie de Tardi (voir page **)

Introduction :
La fleur au fusil est la suite d’Adieu Brindavoine. Brindavoine est un personnage crée par Tardi, Adieu Brindavoine est publié en feuilleton dans Pilote (qui est un journal hebdomadaire) en 1792. La fleur au fusil a été éditée à la suite d’Adieu Brindavoine en 1979. Elles sont reliées par une page de transition où un vieux narrateur (qui est Tardi) nous apprend la suite des évènements de Brindavoine avant La fleur au fusil.
Je vais maintenant vous parler de la 1ère planche de la bande dessinée, qui plonge tout de suite le lecteur dans la guerre en novembre 1914. C’est lors de la « course à la guerre » où les Allemands et les Français échouent à déborder l’adversaire, c’est une guerre de position; Elle consiste en une attaque depuis un point fixe fortifié : tranchée, fort... Elle se résume par « laisser l'ennemi venir ».

Développement
Découpage : Il y a 4 vignettes verticales égales. C’est un procédé qui va devenir spéciale à Tardi, car cela permet d’avoir plus de profondeur de champ. La vignette 1 plonge directement le lecteur dans l’action « in medias res ». On peut voir la tranchée et 2 soldats au loin. Dans la vignette 2, on les voit se rapprocher comme un zoom grâce à la focalisation. Le découpage vertical permet aussi de montrer que la menace vient du ciel en élargissant le champs en hauteur. L’arrivée de l’obus est annoncée par le sifflement de la V3, vignette dont le ciel occupe la moitié du dessin. La V4 est occupée par l’obus, le décor est réduit en poussière.
Les soldats : deux soldats occupent cette planche. Brindavoine avec ses lunettes et Besnard (2ème planche) est blessé. Dans la V1, ce sont des silhouettes collées en arrière plan. Dans la V2 Brindavoine développe sa pensée « connerie » et Besnard se plaint de sa blessure . Tardi utilise un langage familier ( « saloperies »). Les deux soldats boueux dans le sang sont bien loin du titre « la fleur au fusil» qui désigne l’insouciance des