La modernité chez Baudelaire
I) L’expression de la modernité
A) Une modernité de fond
B) Une modernité de forme
II) Les enjeux de la modernité
A) Ce qu’elle apporte…
B) Et vers quoi elle mène
Intro : Charles Baudelaire, poète du XIXème siècle invente la modernité, qui est pour lui une "solution" qui le met à l'abri des excès des deux mouvements dont il est fortement inspiré : le romantisme et le Parnasse. Cette modernité, il la reconnaît dans les œuvres d'artistes tels que Delacroix, Daumier, Manet, Cézanne et Wagner, dont il est un des premiers à percevoir la nouveauté et le génie. C’est d’ailleurs de ce fait qu’il s’imprègnera de cette notion dans Les Fleurs du Mal à travers plusieurs aspects. Nous verrons dans un premier temps comment s’exprime la modernité chez Baudelaire, autant sur le fond que sur la forme, pour ainsi en comprendre les enjeux.
I) L’expression de la modernité
A) Une modernité de fond
Le titre des Fleurs du mal pose d'emblée les marques d'une esthétique nouvelle, «moderne», où la beauté, le sublime que désigne le terme de «fleur» ; peuvent, grâce au langage poétique, surgir des réalités banales de la nature et de la chair (le «mal»).
Baudelaire aborde des thèmes modernes assez provocateurs pour l'époque : le Mal sous toutes ses formes (« Au Lecteur »), la déchéance physique et morale («Les petites vieilles », « La charogne »), le sentiment de révolte, la corruption, la sexualité (« Métamorphoses du vampire »).
La modernité est également présente dans ses poèmes lorsqu’il aborde le thème de la ville, qui représente à ses yeux la modernité. Dans la deuxième partie des Fleurs du Mal (Tableaux parisiens), il fait référence au Paris haussmannien. (Préfet Hausmann qui, sous le second empire, choisit la modernisation d'ensemble de la capitale française).
B) Une modernité de forme
Baudelaire est moderne dans la construction de ses sonnets. Par exemple, dans le