La modernité en arts
Histoire de l’art et modernité
520 A22 VM
Groupe 05318
TP2 : Visite au musée des beaux-arts
Travail présenté à Rosanne Saint-jacques
Département d’histoire de l’art et cinéma
CÉGEP du Vieux Montréal
12 Mars 2014
A. Qu’est-ce ce qui caractérise le début de la modernité picturale montréalaise par rapport à celle du Groupe des Sept?
Le début de la modernité picturale montréalaise est caractérisé entre autre par la transgression des règles et des normes précédemment établies notamment en abandonnant les conventions esthétiques et plastiques et en redéfinissant le concept d’imitation de la réalité. Par exemple, dans l’œuvre Gong 96 la figuration est pratiquement absente au profit de qualités plastiques telles que de puissants contrastes de couleurs pures, une composition circulaire comportant un travail linéaire circulaire, des couleurs en aplat, et un traitement de peinture . On assiste au rejet total de la reproduction de la réalité. Bref le début de la modernité picturale montréalaise est caractérisé par la priorisation des caractéristiques plastiques sur la figuration dans les œuvres. Les artistes recherchent de nouvelles techniques pour exprimer de façon abstraite leurs intentions. La peinture n’est plus le seul médium, les artistes peuvent utiliser tout ce qui les entourent pour créer des images plastiques et des sculptures, parfois même les deux en même temps comme l’a fait Riopelle avec son Canot à glace . Contrairement au groupe des sept qui précédaient ceux-ci, et qui reproduisaient des paysages canadiens et des éléments de la nature avec une certaine volonté de modernité dans le traitement de la peinture, les artistes de la modernité picturale montréalaise ne reproduisaient rien mais plutôt ce qu’ils voyaient pour en faire une œuvre totalement différente, parfois méconnaissable en mettant tout l’accent sur les caractéristiques plastiques des médiums utilisés.L’œuvre Deux bleus/deux gris