La mondialisation
Accompagnement des programmes :
La mondialisation doit être appréhendée comme un phénomène global : différentes parties du monde, différents ensembles géographiques, différents acteurs s'articulent en un système. Elle est le résultat d'interdépendances entre ces acteurs, formant une accumulation de réseaux, formant des flux de différentes natures, autour d'axes et de points nodaux. Elle se conçoit à l'échelle internationale, comme transnationale.
Sans négliger les processus économiques et sociaux, le but est d'analyser la dimension spatiale de la mondialisation.
C'est d'abord une accélération des échanges et donc une intensification des flux : flux financiers et commerciaux, résultat de la libéralisation flux migratoires, avec à la fin des années 80 le développement de migrations dans des zones jusque-là peu concernées.
Flux d'informations, avec le développement des NTIC
La mondialisation est le résultat du je de différents acteurs, nationaux, internationaux, transnationaux, légaux ou illégaux. Les États, cadres de la puissance, jouent un rôle encadrant par la production d'accords mutlilatéraux en économie, culture, politique. Aux organisations nées après la 2e GM, il faut ajouter l'OMC, la Cour internationale de Justice ou des forums comme le G20. Elles interviennent dans la mondialisation avec leur logique propre, même si leur fonctionnement dépend des fonds que les États leur allouent. Les FMN dominent le commerce international, mais leur développement est inégal selon les territoires : un tiers des cent premières sont américaines. Enfin, les ONG se multiplient et cherchent à forger une « opinion mondiale » autour des questions de développement et d'environnement.
Les échanges sont tels qu'ils ont amené à la création de lieux de la mondialisation, captant de façon disproportionné revenus, emplois, capacités d'innovation, de commandement. Ils se lisent à différentes échelles : les centres d'impulsion (Triade)