La Mondialisation : les facteurs de la mondialisation

C’est un système d'échange mondialisé. On parle du concept du village mondial. Les facteurs sont à la fois techniques (transports, communications), idéologiques (mondialisation libérale et dérégulée ; il faudrait mieux la contrôler) et également géoéconomiques (artisans de la mondialisation). La mondialisation n’est pas achevée, ce processus est en marche, aura-t-il un terme ? Personne ne peut le dire.
Les sociétés, les artisans de la mondialisation et les espaces sont plus ou moins intégrés dans le processus de mondialisation, ce qui explique des rapports de force différents, ainsi qu’une opposition entre les pays dominants et dominés, les pays acteurs et suivistes. Tout cela explique l’existence d’interdépendances asymétriques entre les acteurs du système monde. Les interconnections sont sélectives et donc hiérarchisées.

I- La modernisation des transports et des techniques de communication

La mondialisation repose sur le progrès technique qui a permis la mobilité des hommes : il faut maitriser les rapports entre distances/temps et distances/coûts. On s'affranchit de l'obstacle que constituaient les distances au 19e siècle. C’est un véritable progrès. C’était un obstacle majeur au développement des échanges et de la communication. Les échanges étaient lents, donc dangereux et forcément très couteux, l’espace économique était très cloisonné et possédait un circuit économique très court.

A- Les progrès des transports

Depuis la fin de la 2nde guerre mondiale, les progrès techniques ont été considérables, dans le domaine de la vitesse, des transports, et de la capacité des moyens de transports. Ils ont eu de réels impacts dans ces domaines.

Par exemple, le chemin de fer qui est un moyen de transport à grande capacité : transport des pondéreux (produits lourds) avec les trains miniers, transport de carburants, de céréales. Electrification des rails et des trains,