La mondialisation2
1. L'avènement d'un monde de flux 1. La mobilité des hommes
On distingue les flux de travailleurs, les flux de réfugiés et les flux touristiques.
• Les migrations de travail s'effectuent de plus en plus à échelle mondiale : originaires de régions pauvres, les migrants cherchent à gagner des territoires plus riches, pays industrialisés ou régions productrices de pétrole. Les héritages historiques et la proximité culturelle déterminent ces flux migratoires, qui s'orientent, de manière privilégiée :
* de l'Amérique latine vers les États-Unis, * des anciennes colonies vers leur ancienne métropole européenne, * des régions de confession musulmane ou d'Asie méridionale vers le Moyen Orient.
Dans ce domaine, la mondialisation est loin d'être achevée ; les pays riches utilisent les frontières pour essayer de limiter l'arrivée de populations des pays pauvres.
• Les flux de réfugiés sont importants dans les zones de conflit. S'ils touchent essentiellement les régions riveraines, ils peuvent générer des flux à échelle plus large.
• Les flux touristiques sont des déplacements de courte durée. Ce sont les populations des pays industrialisés (Amérique du Nord, Europe de l'Ouest, Japon) qui constituent les principales zones de départ, mais aussi d'arrivée. Les déplacements vers les pays plus pauvres n'en constituent pas moins un enjeu économique et une réalité de l'ouverture du monde ; certaines régions tropicales, aux aménagements spécifiques, attirent l'essentiel des flux touristiques vers les pays du Sud.
2. Des flux de toutes natures
Il s'agit en premier lieu de flux virtuels. La révolution technologique, qui s'est produite au cours des dernières décennies, dans le secteur des télécommunications et de l'informatique, permet l'échange instantané d'informations d'un point à l'autre de la planète. Les capitaux circulent également à l'échelle de la planète, avec très peu de restrictions :