La monnaie : ses différentes formes
Pour éviter l’inflation et les crises d’illiquidité pouvant mettre les banques en faillite (par uneémission excessive de billets), le montant des billets de banques en circulation doit êtrestrictement égal à celui de l’encaisse métallique des banques (doit être intégralement couvert parle métal possédé par la banque). Banking school : (T.Tooke et I.Fullarton)
Ses défenseurs se prononcent au contraire pour une liberté d’émission monétaire en fonction desbesoins de l’économie sans lien directe et étroit avec l’encaisse métallique des banques souscontrainte de convertibilité. Cela a l’avantage de disposer d’une monnaie dont la quantité peutaugmenter en même temps que le rythme des affaires.Pour éviter des crises majeures, l’émission des billets de banques peut être plafonnée ou limitée àun certain pourcentage de l’encaisse métallique.Le système de la « Banking school » présente néanmoins quelque soit les garde-fous instaurés, undanger grave en cas de crise de confiance poussant tous les détenteurs de billets de banque àréclamer en même temps leur conversion en or, en prénom la faillite du système bancaire.C’est pour éviter un tel risque que l’inconvertibilité progressive du billet de banque a étéinstaurée : l’Etat décide le « cours forcé » des billets qui acquiert par la même occasion un courslégal (la loi définie l’équivalant en or des billets en obligeant les agents économiques à lesaccepter sans possibilité de les convertir en or).A partir de 1929, le cours forcé des billets de banques fut instauré de façon définitive dans laplupart des pays, entraînant un phénomène de ‘‘Démonétisation’’ de l’or.
4 – La monnaie scripturale :
Même si son apparition est plus ancienne que celle des billets de banque, la généralisation de lamonnaie scripturale, en Angleterre d’abord puis dans les autres pays, ne date que du 19 e siècle, ils’agit de l’ensemble des dépôts à vue monétaire (DVM) effectués par les agents économiquesauprès