La monnaie
La monnaie métallique ou divisionnaire : elle est constituée des pièces de monnaie. L’or et l’argent ont été des métaux de référence en raison de leur valeur intrinsèque. Depuis 1968, les pièces émises en France ne sont cependant plus en métal précieux. La monnaie métallique est appelée monnaie divisionnaire, car elle est destinée à des transactions de faible montant. Elle représente environ 1% de la masse monétaire en France.
La monnaie papier : elle est composée des billets de banque acceptés par tous les agents économiques comme moyen de paiement en raison de la confiance qu’ils suscitent. Elle représente environ 10% de la masse monétaire en France.
La monnaie scripturale : elle regroupe les sommes et les règlements inscrits sur les comptes de dépôt à vue. La monnaie scripturale circule à l’aide de moyens de règlement tels que : le chèque, la carte de crédit, le virement, l’avis de prélèvement, le titre interbancaire de paiement. On assiste depuis un siècle et demi à un processus de dématérialisation de la monnaie.
LES FONCTIONS DE LA MONNAIE
- La monnaie est un intermédiaire des échanges, car elle facilite le commerce par rapport au troc ;
- La monnaie constitue une unité de compte qui permet de mesurer et de comparer la valeur des différents biens et services ;
- La monnaie est un instrument de réserve de valeur qui permet d’acquérir un bien ou un service à n’importe quel moment. Ainsi, les agents économiques constituent des encaisses pour effectuer des dépenses dans le futur.
Contrairement aux biens réels qui se dégradent, la monnaie résiste au temps. Seulement, cette opération d’épargne repose sur la permanence de la valeur de la monnaie. Pour jouer ce rôle d’instrument de réserve de valeur, la monnaie doit conserver son pouvoir d’achat par rapport à l’économie réelle (production des biens et des services). La valeur de la monnaie doit donc rester stable et ne pas subir de dépréciation de nature