La montagne pelée
La montagne Pelée a connu une éruption vers 300 qui a entraîné une interruption dans le peuplement précolombien de la Martinique.
Lors du débarquement des Français le 15 septembre 1635, le volcan vient de connaître une éruption avec mise en place d'un dôme dans le cratère sommital à partir duquel un certain nombre d'écoulements pyroclastiques se sont épanchés dans les vallées dont celle de la Rivière-des-Pères proche de Saint-Pierre. La végétation a été détruite sur une bonne partie des flancs du volcan et dans toute la zone sommitale, d'où le nom de montagne Pelée que les premiers habitants donnèrent à ce volcan.
Le 8 mai 1902, au cours d'une éruption, une nuée ardente partie du sommet du volcan détruit entièrement la ville de Saint-Pierre faisant environ 29 000 morts1. Il y eut deux survivants, Louis-Auguste Cyparis, un prisonnier sauvé par l'épaisseur des murs de son cachot, et Léon Compère-Léandre, un cordonnier qui vivait à la périphérie de la ville. Aujourd'hui reconstruite, Saint-Pierre est une petite cité de 5 000 habitants1. Avant l'éruption, la ville était la capitale commerciale de la Martinique et était alors surnommée « le Petit Paris des Antilles »[réf. souhaitée].
À la suite de l'éruption, le volcan conserve une activité soutenue, ce qui attise la curiosité de nombreux scientifiques. L'activité volcanologique du site est alors étudiée par de nombreux scientifiques tant d'Europe que des États-Unis.
La dernière éruption en date est celle de 1929-1932. Elle n'a pas fait de victime grâce aux évacuations de populations. C'est à la suite de cette éruption que la montagne Pelée a acquis sa forme actuelle avec une caldeira bien dessinée.
En mars 2010, alors que la Martinique connaît une grande sécheresse, un incendie se déclare sur la face sud-ouest de la montagne Pelée et consume, pendant plus de cinq jours, l'intégralité du dôme du volcan. Le 17 mai 2010, un lahar dévale la vallée de la rivière du Prêcheur. Bien qu'intervenant peu de