La mort au theatre
Règles du théâtre au 18ème siècle en France :
Nicolas Boileau, définit les règles de la tragédie classique, les 4 vers ci-dessous définissent la règle de bienséance :
« Ce qu’on ne doit point voir qu’un récit nous l’expose :
Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose,
Mais il y a des objets que l’art judicieux
Doit offrir à l’oreille et reculer des yeux »
Nicolas Boileau, l’Art Poétique, 1674
Règle de bienséance : On ne doit rien représenter de choquant pour le spectateur sur scène : pas de mort, pas de scène intime, pas de langage vulgaire, pas de blasphème (insulte envers la religion). Les batailles et les morts se déroulent hors scène et sont racontées par un personnage après coup.
Règle de vraisemblance : On ne représente sur scène que des éléments crédibles. Le spectateur doit croire ce qu’il voit, afin de pouvoir en tirer une leçon.
La mort d’Hippolyte :
Théramène fait le récit de la mort d’Hippolyte à Thésée. Mais en réalité, le véritable destinataire de la narration est le spectateur. Théramène fait donc un récit détaillé et vivant pour que le spectateur puisse imaginer la scène dans les moindres détails.
Théramène, utilise de nombreux adjectifs pour décrire le monstre et le rendre effrayant.
Théramène, utilise le présent de narration afin de rendre l’action plus vivante.
La description du combat, possède deux fonctions :
Respecter la règle de la bienséance puisqu’il s’agit de la mort du personnage. De plus c’est une mort violente et sanglante
Décrire Hippolyte comme un héros
Hippolyte se retrouve seul à combattre car ses compagnons ont fui, devant le monstre qui est décrit comme menaçant et effroyable. Même les éléments naturels (ciel, terre air et eau ont peur du monstre. Pourtant Hippolyte l’affronte et le tu en un seul coup ce qui lui permet de passer de fils de héros à héros. Hippolyte meurt ensuite, après avoir été trainé par les chevaux.
Cette scène respecte la règle de bienséance, mais ne respecte pas entièrement celle