La mort chez les grecs (version complète)

2234 mots 9 pages
L'individu, la mort, l'amour a été écrit par Jean Pierre Vernant, auteur de la fin du XXème siècle. Avant de se lancer dans l'écriture, Jean Pierre Vernant était professeur de philosophie mais c'est bien entendu son travail en tant qu'écrivain qui lui a permis de resté gravé dans les mémoires, qui l'a rendu célèbre. Son oeuvre, dédiée à la Grèce Antique, révolutionne la compréhension du monde grec, elle a changé notre regard sur la population grecque et ses mythes, car il a réussi à s'éloigner de la vision occidentale qui marquait les analyses sur la population de la Grèce Antique. L'individu, la mort, l'amour présente ainsi une réflexion importante et originale sur la façon dont les grecs voient la mort, et c'est sur cet aspect que nous nous axerons. Il analyse notamment les différentes manifestations du caractère de l'individu et ce qu'il subsiste après la mort. Notre étude portera donc sur les différents aspects de la mort en Grèce, nous verrons en premier lieu que « la mort est l'affaire des vivants », puis que la mort chez les grecs présente une dualité, et enfin que différentes figures divines représentent la mort.

1 La mort est l’affaire des vivants

Dans la société grecque, comme dans notre société aujourd’hui, on fait une distinction entre corps et âme, matériel et immatériel. Chez les grecs cette disctinction s’illustre par la croyance en une âme immortelle, qui serait à séparer du corps (enseignement des philosophes notamment de Platon). Le corps en effet est, contrairement à l’âme, associé à la mort : il est morcelé, dispersé, partiel, transitoire, périssable. D’ailleurs le mot grec « soma » désignant le corps désigne aussi le cadavre : le corps n’est pas vivant, il est juste l’objet de l’âme en quelque sorte puisque c’est elle qui l’anime.

La mort c’est donc la perte de l’âme, soit de la partie la plus intime de soi-même. JP Vernant écrit : « dans la mort les humains sont appelés des « têtes » mais encapuchonnées de nuit, enveloppées de

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