La mort de l'enfant, camus
A la fin du mois d’octobre, la peste poursuit inlassablement ses ravages. Le docteur Castel a mis au point un sérum qui va être essayé sur le fils du juge Othon dont le cas est jugé désespéré par Rieux. Entouré de tous les personnages importants – Castel, Tarrou, Paneloux, Grand, Rambert et Rieux – l’enfant se livre à une lutte pathétique contre le mal qui l’assaille. Cette scène poignante est l’occasion d’une réflexion morale sur le sens de la condition humaine.
I. L’agonie d’un innocent…
1) Une victime condamnée
+L’enfant est très affaiblit par la maladie :
-adjectifs appelants à la pitié : « le petit malade » (l.2) « petit corps » (l.5) « frêle carcasse » (l.22)
+C’est une victime tragique :
-champ lexical de la mort « mourir » (l10) « agonie » (l.18 ) « mort » (l.27) ou encore « empoisonnée » (l.26) qui révèle une idée de tragique puisque la mort causée par un poison est bien souvent inévitable
-d’autre part le malade éprouve de la souffrance, comme le montre le champ lexical de la souffrance « souffrances » (l.12) « la douleur »(l.13), « mordu à l’estomac » (.19) « pliait » (l.19) « creusé » (l.20) « grosses larmes » (l.31)
-sa mort semble inévitable, puisque il n’est plus considéré comme un homme à part entière mais plutôt à un corps : « frêle carcasse » (l.22) « ses jambes osseuses et ses bras dont la chair avait fondu » (l.3/34)
2) Qui révèle l’impuissance face à la maladie
+Comme montré précédemment l’enfant est destiné à la mort, ceci est aussi