La mort des amants , charles baudelaire
« La Mort des amants », Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire
Introduction
Accroche : Dans la mythologie grecque, Eros et Thanatos, dieux de l’amour et de la mort, sont deux amants. La fusion de l’amour et de la mort, d’Eros et de Thanatos, est d’ailleurs un grand thème de la littérature que l’on retrouve dans Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire, recueil de poèmes publié en 1857.
Préciser la situation dans le recueil !!!
On rencontre dans Les Fleurs du mal de visions antithétiques de la mort, l’une morbide (« une charogne ») et l’une plus positive et plus mystique comme dans le poème que nous étudions intitulé « La mort des amants ». Ce sonnet en décasyllabes revisite le topos de la mort des amants et de l’amour éternel qui perdure même au delà de la mort. Le ton du texte relevant du registre lyrique, oscille entre espoir et mélancolie.
LECTURE
PROBLEMATIQUE
ANNONCE DU PLAN
Une évocation positive de la mort
Un décor idéalisé
Le poème est introduit par un futur « Nous aurons » (seul temps du poème) qui évoque un espace imaginaire et indéterminé : on ne sait s’il s’agit du lieu de la mort des amants évoqué par le titre ou d’un au-delà. Ce décor est un cadre intime, un intérieur, une chambre : « des lits » « des divans profonds », espace propice à l’amour. Les pluriels crée un effets curieux d’abondance. Les éléments de ce décor suggèrent les plaisirs des sens : « les lits pleins d’odeur légère », les « étranges fleurs ». Les fleurs associées à l’adjectif « étrange » et « écloses pour nous sous des cieux plus beaux » évoquent à nouveau l’autre monde, un monde meilleur, le paradis. Le pluriel de « cieux » a clairement une connotation mystique.
Les couleurs du 1e tercet « Un soir fait de rose et de bleu mystique » (adjectif inattendu) contribuent à planter un décor onirique, mystérieux, qui va à l’encontre des évocations traditionnellement tragiques de la mort.
De même le champ lexical de la lumière s’oppose à l’univers