La mort et le mourant - commentaire
1ère L
19/01/12
La Mort et le Mourant
(COMMENTAIRE FAIT A PARTIR DU VERS 20)
La fable que nous allons étudier ici, intitulée « La Mort et le Mourant » fait partie du recueil Les Fables, écrit par Jean de La Fontaine en 1678. Cette fable met ici en scène un vieillard qui n'est pas prêt à affronter la mort face à la « Déesse Cruelle », la faucheuse, représentée ici de manière inhabituelle puisqu'elle nous apparaît comme étant juste.
Grâce à des procédés littéraires utilisés par des fabulistes depuis Pétrarque, Jean de la Fontaine parvient ici à faire réfléchir le lecteur sur le sens de la finitude de l'homme. Nous pouvons nous demander en quoi cette fable nous narre-t-elle une vision originale de la mort, et met elle en évidence la peur de l'homme à l'idée d'être mortel ? Tout d’abord nous verrons la personnification de la Mort et la mise en scène des caractères généraux de la fable. Puis nous étudierons les arguments de l’homme quant au refus de mourir. Enfin nous aborderons la thématique de la morale.
On peut distinguer trois grandes parties dans cette fable. Tout d'abord, la plainte de l’homme face à la mort qui l’attend. Avant même d’essayer de comprendre la raison de la venue de la Mort, l’homme réfute l’idée de mourir et avance de nombreux arguments superficiels, concernant le manque de temps : « Ma femme ne veut pas que je parte sans elle » (l. 26), « Il me reste à pourvoir un arrière-neveu » (l.27). La thématique du temps est en effet un topo littéraire que Jean de la Fontaine se permet de revisiter ici à travers cette fable. En effet, tous les moyens sont bons pour ne pas mourir : « Souffrez qu’à mon logis j’ajoute encore une aile. » (l.28). Nous observons ici une forme d'ironie, et la peur de l'homme apparaît comme ridicule. Toujours dans son argumentation, il se permet de donner un ordre à la Mort : « […] attendez quelque peu. » (l.25).
Cette ironie est de plus compléter par une nouvelle figure de la