La mort vient du ciel...
De Corneille
L’œuvre à l’examen La dissertation
Par Alain Migé
Petits Classiques Larousse -1- L’Illusion comique de Corneille
I. LA QUESTION PRÉLIMINAIRE
Rappel de la question : « Sur quels différents registres est traité le personnage du fanfaron dans les extraits du Miles gloriosus de Plaute, de L’Illusion comique et du Capitaine Fracasse de Théophile Gautier ? » (Extraits cités dans le « Petit Classique Larousse »).
A/Avant de construire la réponse :
- Définition de la notion de registre : manifestation et traduction par le langage (écrit ou oral) des grands mouvements de la sensibilité (joie, colère, admiration, angoisse…) - Ces émotions fondamentales s’expriment traditionnellement dans, par exemple, • le registre comique (joie, gaieté…) ; • le registre tragique (angoisse, désespoir...) ; • le registre épique (exaltation de l’héroïsme…) ; • le registre satirique (caricature, ironie…) ; • le registre épidictique (admiration, blâme…)…
- Ne jamais oublier qu’un genre littéraire ne se confond pas avec un registre.
B/ Comment construire la réponse ?
- Première étape : repérer dans chaque extrait les différents registres : • Dans l’extrait de Plaute : le personnage de Pyrgopolinice tente vainement de se maintenir sur le registre épique en célébrant ses exploits passés. Ses hyperboles, son nom ridicule et celui de son adversaire fonctionnent comme une mise en garde avertissant le lecteur de ne pas prendre au sérieux les fanfaronnades du personnage. Ce que confirment les apartés et répliques d’Artotrogus. Le registre comique dégrade donc le registre épique en registre héroï-comique.
Petits Classiques Larousse -2- L’Illusion comique de Corneille
• Dans l’extrait de L’Illusion comique : l’explication de texte insérée dans l’édition du « Petit Classique Larousse » mentionne la présence de trois registres : satirique, comique et héroï-comique. • Dans l’extrait du Capitaine Fracasse : registre comique (pantomime,