La mort
La mort se présente à nous comme partie intégrante du système vivant. « La mort fait partie intégrante du système sélectionné dans le monde animal et dans son évolution » Jacob, La logique du vivant La mort est un phénomène culturel : transcrit passage de la nature à la culture. sépulture. La vie de l’homme est une vie « avec » les morts. Difficultés de penser sa mort : * « La pensée à beau tenter de faire de la mort un objet, elle ne parvient pas à s’insérer, elle est impuissante », Jankélévitch, La mort * « Le fait est qu’il nous est absolument impossible de nous représenter notre propre mort (…) dans son inconscient chacun est persuadé de sa propre immortalité », Freud, Essais de Psychanalyse La mort est la mort de la mort : Epicuriens Or pour Spinoza, la philosophie est méditation de la vie, sur l’Esprit dans sa plénitude : « L’homme libre ne pense à rien moins qu’à la mort, et sa sagesse n’est point une méditation de la mort, mais de la vie ». Spinoza, Ethique. Pour Sartre, la mort est étrangère à mon existence, elle ne fait l’objet d’aucune expérience. Elle n’est pas inscrite dans le fil de notre vie, elle est tout simplement à la fin. La mort est étrangère au pour-soi. Pour Heidegger, il faut tenter de retrouver la mort au plus profond de nous même. Notre vie est banale, fait de « on » anonymes : « on vit, on meurt ». Pour exister réellement il faut accepter son angoisse devant la mort, pour être mis face à une donnée fondamentale de ma vie. La mort doit être saisie comme forme même de toute l’existence, car à chaque instant ma mort est présente. « Dans l’angoisse de la mort, la réalité humaine est mise en présence d’elle même, comme livrée à sa possibilité indépassable. Le ‘on’ prend soin de convertir cette angoisse, d’en faire une simple crainte devant un quelconque événement qui approche », Être et Temps, Qu’est ce que la Métaphysique ? Pour Shopenhauer, l’idée de