La mort
Page 25 : une hallucination du jeune Rudolf à propos de nombreuses scènes de ce genre émaillent le récit). Page 162, il identifiera « Le Juif international en train d’étrangler l’Allemagne » au souvenir de cette gravure.
Page 42 : « Il se retourna et me considéra si haineusement que j’eus un moment d’espoir : Je crus qu’il allait me battre. » La violence de Père est purement psychologique. À rapprocher de la réaction de Lang lors de son procès, quand on lui reproche d’avoir molesté un subordonné ou abattu un détenu : il explique que c’était impossible car « contraire à [sa] dignité d’officier » ou interdit par le règlement (p. 365).
Page 46 : Rudolf perd la foi à cause de la trahison supposée du Père Thaler. À rapprocher de sa consternation en apprenant que Himmler s’est suicidé : « Il m’a trahi. […] Il a donné des ordres terribles, et maintenant, il nous laisse seuls affronter le blâme ! » (p. 356).
Page 52 : Première mention de l’antisémitisme à la mort de Père en 1914 (haine des tailleurs juifs).
Page 57 : « La nuit vint, ils débouclèrent leur ceinturon, ouvrirent largement eur col et étendirent leurs jambes devant eux. Dans l’obscurité humide du wagon, je respirais avidement l’odeur de cuir et de sueur qui émanait d’eux. » Réservé à ceux qui savent lire entre les lignes… de même que : « Je me sentais seul, la mitrailleuse luisait entre mes jambes, et un sentiment de contentement m’envahit » (p. 80), puis « les