La mort
La peine de mort en France, dont on trouve la trace dès l'Antiquité, a été abolie en 1981 par le président de la République François Mitterrand, faisant de la France un des derniers pays de la Communauté européenne à l'abolir.
Dans l’Antiquité (3000 ans av. J-C à 476 ap. J-C)
La peine de mort semble avoir existée depuis l’apparition d’une justice pénale organisée. Dès les l’Antiquité des textes sur la peine de mort sont rédigés.
Ainsi, on en fait déjà mention au XVIIe siècle av. J.-C. avec le code de Hammourabi du roi de Babylone, (c’est une stèle de basalte dans laquelle sont inscrits des articles de lois sur la hiérarchisation de la société, la protection sociale pour les esclaves, les salaires, la responsabilité professionnelle, le fonctionnement judiciaire et les peines), qui prévoit la peine de mort pour une trentaine de crimes différents.
Dans l’Égypte pharaonique (3000 ans à 1700 J.-C), la liste des incriminations qui entraînaient la peine de mort était impressionnante: toute offense à la divinité, sacrilèges, meurtres des animaux sacrés, magie, l’Égyptien qui fait une fausse déclaration de ses revenus annuels, parricide, adultère, …
Chez les Hébreux, (à partir de XIXe s. avant J.-C.), outre le cas de meurtre, la mort est prononcée essentiellement pour des motifs religieux ou pour des infractions concernant l’ordre familial.
En France, les infractions punies de mort étaient: les crimes contre la religion (hérésie, sorcellerie, blasphème, etc.), le meurtre, le viol, l’incendie, le vol et la fabrication de fausse monnaie ainsi que le crime de lèse-majesté (porter atteinte à la personne du roi).
Au Moyen Âge (476 à 1492 ap J-C) :
Durant le Moyen Âge, la religion chrétienne prend une importance considérable. Les rois et princes règnent en suivant les conseils de l'Église.